Tuesday, August 9, 2016

Lettre Ouverte aux chrétiens: Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut?

Hébreux 2:1-3
« C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté.» 

Mes bien-aimés,

Je ne saurais dire combien de fois j’ai lu le verset ci-haut avant ce matin et, chaque fois que je l’ai fait, j’ai pensé : « Pauvres incrédules qui ne croient pas à l’évangile… quel châtiment les attend ! ».  Pour moi, négliger ce si grand salut se résumait uniquement à ne pas y croire.  Quoique ce sens-là soit totalement vrai, Dieu m’a fait grâce de comprendre ce matin que ce n’était qu’un entendement tronqué et partiel.  En effet, si ce si grand salut a valu au Fils de Dieu d’être crucifié, et si les apôtres, l’un après l’autre, n’ont pas hésité à subir le martyr pour le répandre dans le monde, de quelle terrible négligence sommes-nous coupables chaque jour que nous passons sans l’annoncer ne fut-ce qu’à une seule âme ?  

Vous qui me lisez en ce moment, si vous dites que vous avez cru en ce grand salut, vous faites bien.  Cependant, si vous ne l’annoncez pas à d’autres, vous êtes tout autant coupable de négligence que celui qui n’y croit pas.  Dieu n’a-t-il pas dit : « Quand je dis au méchant: Méchant, tu mourras! Si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. » (Ezéchiel 33 :8)  L’apôtre Paul, parlant aux anciens de l’église d’Éphèse, leur déclara : « … je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu […] C'est pourquoi je vous déclare aujourd'hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher» (Actes 20 :24,26)  Quel volume de sang avons-nous sur nos mains ?  Chaque fois que nous avons eu honte d’avertir quelqu’un, nous l’avons peut-être privé pour toujours de ce si grand salut.   
Source: http://www.jesusisprecious.org/hell/don't_be_caught_dead.htm

Vous me direz peut-être que vous n’avez pas reçu comme Paul un mandat spécial pour annoncer la bonne nouvelle ?  Ô cher lecteur, gardez-vous de tomber dans une telle erreur.   Le Seigneur Jésus n’a-t-il pas ordonné à tous les siens d’aller par tout le monde et de faire des disciples de toutes les nations en prêchant la bonne nouvelle à toute la création ? (Matthieu 28 :19, Marc 16 :15)  Si vous le confessez comme Sauveur, n’êtes-vous pas lié par ce commandement aussi ?  Le moment est venu, aujourd’hui, d’abandonner toutes nos excuses et tout prétexte qui nous rend coupable de négliger ce si grand salut !  Réveillons-nous maintenant et, dans un esprit de repentance et de prière sincère, demandons au Maître divin de nous fortifier et de nous guider pour qu’aucune âme n’ait à subir le châtiment d’une damnation éternelle parce que nous ne lui avons pas parlé du Sauveur.   « Le temps est court » (1 Cor. 7 : 29).  Le Seigneur Jésus revient bientôt.  Ne laissez plus une seule journée passer sans annoncer ce si grand salut autour de vous, de peur que vous ne vous rendiez coupable de négligence envers lui.  

Comment échapperons-nous donc en négligeant ce si grand salut ?  Nous n’y échapperons pas, car Dieu nous redemandera le sang de tous ceux qui ne l’ont pas entendu par notre faute.  Que Le Saint-Esprit nous vienne en aide.

1.
La voix de Christ nous appelle ;
Il est temps de s'éveiller :
"La moisson est vaste et belle !
Qui veut pour moi travailler ?"
C'est ton Sauveur, ô mon frère,
Dont l'appel s'adresse à toi.
Réponds-lui, d'un cœur sincère :
"Me voici, Maître, prends-moi !"

2.
Sans franchir les mers bruyantes,
Tu peux annoncer Jésus.
Que d'âmes insouciantes,
De cœurs souffrants et perdus !
Autour de nous l'œuvre est grande
Mais petite est notre foi.
À Jésus qui nous commande
Répondons : "Maître aide-moi !"

3.
Si d’un sublime langage
Tu n’as pas reçu le don,
Tu peux rendre témoignage
Qu’en Jésus est le pardon;
À ton frère tu peux dire
Ce que Christ a fait pour toi.
Pour que lui-même t’inspire,
Dis-lui : « Maître enseigne-moi! »

4.
Mais que nul ne nous entende
Dire encore : "Je ne puis rien !"
Lorsque Jésus nous commande
De faire et d'aimer le bien.
Poursuivons l'œuvre bénie
Avec zèle, amour et foi,
Puis, notre tâche finie,
Nous dirons : "Maître, prends-moi !"


Kigali, le 9 Août 2016