Monday, October 26, 2009

Romains 1:16



Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,...

"Car je n'ai point honte de l'Évangile..."
Plus que dans tout autre verset rédigé par l'entremise de Paul, c'est dans celui-ci qu'éclate toute la fierté que l'apôtre éprouvait d'être le porteur du beau message de l'Évangile. Il ne ressentait aucune honte, aucune timidité quand il s'agissait d'exposer les vérités contenues dans l'Évangile. Si grande était son assurance de la véracité et de la validité de l'Évangile que Paul n'hésitait pas une seconde à le brandir devant toute âme d'homme prête à l'écouter. Sur le chemin de Damas, il en avait été convaincu au delà de tout doute permissible. Ayant vu de ses yeux Celui qui est la substance principale de l'Évangile, c'est-à-dire le Christ ressuscité, Paul reconnaissait au tréfonds de son être l'absolue authenticité divine de l'Évangile. Par conséquent, il n'éprouvait pas la moindre honte à l'exposer à d'autres.
Conscient des effets de la persécution que le croyant rencontre dans ce monde si opposé aux pensées de Dieu, Paul exhorta Timothée, son enfant dans la foi, à garder la même assurance que lui dans l' oeuvre d'évangélisation: "N'aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l'Évangile,..."(2Ti_1:8 )

Malgré toutes les épreuves que lui-même endura à cause de l'Évangile, Paul ne perdit jamais son assurance vis-à-vis du message divin comme on le voit dans ces mots enregistrés dans sa dernière lettre: "Et c'est à cause de cela que je souffre ces choses; mais je n'en ai point honte, car je sais en qui j'ai cru, et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder mon dépôt jusqu'à ce jour-là."( 2Ti_1:12 )

Quelle exhortation pour nous aujourd'hui! Nous vivons en effet dans un âge où plus que jamais décrier les choses de Dieu est à la mode. La sagesse du monde tourne en dérision la prédication de la croix et la traite de folie (1Co_1:18). Au nom de la Science, des théories sont émises pour réfuter tout témoignage du Saint-Esprit. Les vérités qui fondent l'évangile n'ont jamais été autant attaquées que dans le siècle présent. Avec des arguments qui ont une apparence fallacieuse de vérité, des légions de savants à la solde du prince de ce monde cherchent en vain à ébranler la foi de ceux qui ont échappé aux ténèbres. Et quand il ne peut faire vaciller les fidèles, le malin s'évertue à les museler, à les rendre silencieux en instillant insidieusement dans leurs pensées l'idée que le message de l'Évangile n'est pas assez convaincant et que le croyant risque de se ridiculiser en le présentant à d'autres. Ami croyant, reprenez courage et présentez sans honte et fidèlement le message qui a conquis votre coeur. Laissez au Saint-Esprit le soin d'effectuer le travail de conviction dans les âmes. Que le monde nous tourne en dérision, peu importe. N'en a-t-il pas fait ainsi de notre Seigneur Jésus Lui-même? "Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre".( Joh_15:20) N'oubliez pas non plus le solennel avertissement adressé aux lâches par le Seigneur Lui-même: "Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges." (Mar_8:38)


"C' [l'Évangile] est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec"
On peut noter dans la seconde partie de ce verset 3 idées principales:
1. La finalité de l'Évangile: "Puissance de Dieu pour le salut"
2. La simplicité et la conditionnalité d'accès aux bénéfices de l'Évangile: "...salut de quiconque croit"
3. La priorité dans son application: "...du Juif premièrement, puis du Grec"
Il a plu à Dieu de sauver les hommes à travers l'Évangile. Anticipativement, on pourrait se poser la question suivante: Sauver ces hommes de quoi? La réponse est simple et solennelle: De la colère et du jugement de Dieu envers le péché. (Rom_1:18, Rom_2:2-3, Rom_2:5, Rom_2:16 ). La grande prémisse de l'Évangile, bien impopulaire dans les pensées de l'homme moderne, quoique gravée de manière indélébile dans sa conscience, c'est qu'il y a un jour qui vient où tout homme se tiendra debout devant le Juge divin pour rendre compte de ses actions. Le jugement de Dieu nous attend, que nous y croyions ou pas, que nous le voulions ou pas. Et l'Évangile est la voie que Dieu nous offre pour échapper à la condamnation certaine. L'Évangile est la puissance, l'énergie que Dieu a pourvue pour rendre le salut accessible à l'homme.
Est-ce tout le monde qui en bénéficiera?
Tout le monde peut en bénéficier mais seuls ceux qui croient accèdent au salut. Le salut qui se trouve dans l'Évangile est disponible pour ceux qui acceptent par la foi le message divin. Il est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. L'Évangile est offert à l'humanité entière sans distinction de race, de langue ou de rang social. Sa présentation est universelle et tout le monde est interpellé dans la déclaration de l'Évangile. C'est néanmoins ceux qui, humblement et inconditionnellement, feront taire la rébellion naturelle de leur coeur pour se soumettre à l'ordre divin de repentance qui goûteront à la joie du salut. La seule condition que Dieu impose c'est la foi: Croire en ce qu'Il nous dit dans l'Évangile.
Ce message déclaré premièrement aux Juifs, peuple privilégié dans la révélation des oracles de Dieu, est aussi accessible aux Grecs c'est à dire aux non-Juifs, quelle que soit leur origine ethnique ou raciale.

Wednesday, October 7, 2009

Romains 1:15

Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Évangile, à vous qui êtes à Rome.

Enfin, Paul leur fait savoir son grand désir d'exposer devant eux le sublime message qu'il avait reçu du Seigneur: l'Évangile. Comme nous le verrons dans le reste de cette épître, l'exposition détaillée des vérités fondamentales qui forment la cause (Pourquoi l'Évangile?), le coeur (Qu'est-ce qu'est l'Évangile?) et la conséquence logique (Qu'est-ce qui en découle?) de l'Évangile est la raison principale pour laquelle Paul avait entrepris de rediger cette lettre. En gardant ce verset dans son contexte, il faut noter que Paul voulait simplement dire aux chrétiens de Rome qu'il était entièrement prédisposé à leur exposer l'Évangile dès qu'il aurait l'occasion de les voir de ses propres yeux. En attendant de les voir, Paul prépara sa visite prochaine à Rome par l'envoi de cette lettre qui allait leur donner un abrégé de ce qu'il leur exposerait en personne plus tard.


Appel:
Ami lecteur, avez-vous le même désir que l'apôtre d'annoncer l'Évangile à ceux qui vous entourent ? Etes-vous tout disposé à le faire ? Si oui, alors ne perdez pas de temps, faites connaître Christ aux savants et aux ignorants. Et que la grâce de Dieu vous accompagne.


Romains 1:14

je me dois aux Grecs et aux Barbares, aux savants et aux ignorants.

"Je me dois..."
La mission que Paul avait reçue du Seigneur résonnait encore de toute sa force dans les pensées du bien-aimé apôtre. "... Lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai. Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés." lui dit le Seigneur ressuscité.(Act_26:16-18) Ayant reçu la révélation du message qu'il avait combattu dans son ignorance, Paul se sentait débiteur envers les grecs et les barbares, les savants et les ignorants. Il leur devait de leur annoncer ce qu'il avait reçu du Maître divin. Il est utile de rappeler ici que Paul n'avait pas établi les assemblées de Rome, mais en tant qu'apôtre des nations, il se sentait débiteur envers elles.

"...Aux Grecs et aux Barbares..."
Les "grecs" dont il est question dans ce verset sont les peuples qui parlaient la langue grecque, très répandue à l'époque comme langue de commerce malgré la domination militaire et politique de Rome. Par opposition, les barbares sont les peuples qui parlaient des langues autres que le grec. Ce mot ne portait pas initialement l'idée de sauvagerie ou de cruauté qui y est rattachée dans son usage moderne. Paul faisait tout simplement une distinction linguistique entre ceux qui utilisaient le grec et ceux qui usaient d'autres langues. Pour ces deux catégories Paul ressentait le même fardeau, la même dette morale.
Il est toutefois important de noter à ce niveau que l'expression "les grecs" est utilisée en d'autres contextes pour signifier:
a. Les juifs de la diaspora qui vivaient parmi les peuples d'expression grecque et qui souvent parlaient le grec eux-mêmes.(Joh_12:20) Pour les démarquer, la version Second les appelle les Hellénistes. (Act_6:1,...)
b. Les peuples païens, non-juifs tout simplement. Qu'ils soient d'expression grecque ou pas. (Mar_7:26, Act_14:1, Rom_1:16, Rom_3:9)


"...aux savants et aux ignorants."
Comme cela s'observe encore de nos jours, certains peuples du premier siècle étaient plus avancés que d'autres sur la plan de la connaissance et des découvertes technologiques. Les savants (ou les sages) étaient les peuples les plus éclairés tandis que les ignorants(ou les inintelligents) couvraient le côté sombre du spectre de la connaissance. Paul ne fait mention de cette distinction d'évolution mentale que pour mieux la noyer: Il se sentait autant débiteur chez les uns que chez les autres. En d'autres mots, les uns n'étaient pas mieux positionnés que les autres pour recevoir ce que Paul avait à leur donner.

La quintessence de ce verset est de nous enseigner à nous qui sommes rendus à la fin des temps qu'aucun peuple ne peut être disqualifié (ni sur base linguistique, ni sur base de son niveau de développement mental ou technologique) pour entendre le message que Paul était sur le point d'exposer aux Romains. Quel était donc ce message ? C'est ce que nous allons découvrir dans le verset suivant.

Tuesday, October 6, 2009

Romains 1:13

Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici.

Alors qu'il séjourne en Achaïe, se préparant pour son voyage vers Jérusalem, Paul fait savoir aux Romains que son désir d'aller vers eux était ancien et qu'à plusieurs reprises il en avait été empêché. Aucune mention n'est faite ici des raisons qui l'empêchaient. Rom_15:21-22 laisse entendre qu'au moins l'urgence de prêcher Christ dans les contrées où il n'avait point été annoncé avait retenu l'apôtre. En effet, l'activité de Paul était continue alors qu'il évangélisait plusieurs provinces de l'empire Romain (Achaïe, Macédoine, Galatie, Cilicie, Pamphylie, Asie) lors de ses deux premiers voyages missionnaires. Rendu vers la fin de son troisième voyage missionnaire, Paul venait de passer trois années dans la ville d'Éphèse (Act_20:31) et ayant le sens que les assemblées qu'il avait plantées avait atteint une certaine maturité, certainement après maintes prières à Dieu, il forma le projet de se rendre à Rome. Plus rien ne le retenait.
Il voulait recueillir "quelque fruit" parmi eux. Il s'agit ici bien évidemment de fruit spirituel, dans le même sens qu'au verset 11 où il voulait leur communiquer quelque "don spirituel". Son coeur d'apôtre voulait se réjouir en voyant de ses propres yeux la croissance des chrétiens de Rome autant qu'il en avait eu l'occasion auprès d'autes assemblées parmi les nations.
L'expression qui débute ce verset ("Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères") est une locution chère au bien-aimé apôtre. On la retrouve, sous une forme un peu différente dans plusieurs autres portions du corps de ses écrits. (Rom_11:25, 1Co_10:1, 1Co_12:1, 2Co_1:8, 1Th_4:13) Même avant sa converson, Paul était un érudit, versé dans les enseignements du pharisaïsme. Il avait ainsi dévelopé une aversion pour l'ignorance car il savait que l'ignorance était source de destruction. (Hos_4:6) Dans le cas présent, Paul voulait que les Romains soient conscients de l'ancienneté de sa sollicitude envers eux. En d'autres mots, il voulait qu'ils sachent qu'il les portait en son coeur depuis longtemps mais que ses circonstances ne lui avaient pas encore permis de les atteindre. Cette lettre allait préparer le chemin pour son arrivée prochaine.

Monday, October 5, 2009

Romains 1:12

ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.

Nous retrouvons ici le motif secondaire du désir de Paul de se rendre à Rome : l’encouragement mutuel (de Paul et des fidèles de Rome) par la foi qui leur était commune. Le croyant a plusieurs sources pour l’encourager dans sa vie de pèlerin sur terre : l’Esprit de Dieu en lui, les Saintes-Ecritures et la Foi active de ses frères spirituels.
Comme on le voit dans ce verset, cette dernière n’est pas la moindre des sources d’encouragement car Paul en avait fait l’objet de ses prières. A cet égard, même le plus jeune croyant, sans grande connaissance de la Parole de Dieu, peut nous fortifier par son attitude d’amour et d’attachement au Sauveur qui a donné Sa vie pour nous. L’aimer sans l’avoir vu, croire en Lui sans Le voir encore, nous réjouir d’une joie merveilleuse et glorieuse en L’attendant sont des manifestations de notre foi, une victoire qui triomphe du monde. Lorsque nous observons cette foi en d’autres, l’Esprit qui est en nous se réjouit et nous en sommes fortifiés. Si Paul avait besoin d’être encouragé, lui qui était un apôtre, combien à plus forte raison en avons-nous besoin aujourd’hui? Quel que soit notre niveau de croissance en Christ, nous avons besoin de nos frères et sœurs dans la foi pour nous encourager. Recherchons donc la communion fraternelle car en elle nous trouverons une puissante source d’encouragement aussi longtemps que cette communion sera l’œuvre du Saint-Esprit en nous et non la manifestation d’une attraction simplement charnelle.

Romains 1:11

Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,

Ce verset nous laisse entrevoir le motif primaire du désir de l’apôtre de voir les croyants de Rome : leur communiquer quelque don spirituel afin qu’ils soient affermis. Paul n’était pas un homme riche au sens matériel de ce monde, mais il savait qu’il avait reçu du Seigneur une commission et une révélation à l’égard des nations qui le rendaient riche spirituellement pour elles. Rome, capitale du grand empire, devait ainsi présenter un attrait particulier pour celui qui était l’apôtre des nations. Paul était chargé d’instruire les nations dans la foi et la vérité. Il voulait qu’elles parviennent à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de Christ. La croissance spirituelle des croyants l’intéressait au plus haut point. Pour qu’ils ne soient plus comme des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, mais qu’ils croissent à tous égards en Christ. ( 1Ti_2:7, Eph_4:13-15)
Quel exemple pour nous qui sommes rendus dans les derniers temps ! Nous devrions être exercés spirituellement lorsque nous visitons une assemblée de Dieu afin d’y apporter, chacun selon la grâce que nous avons reçue de Dieu, quelque don spirituel. L’édification et l’affermissement des saints que nous côtoyons devrait nous concerner puisque nous sommes appelés à imiter le bien-aimé apôtre. ( 1Ti_1:16)
L'expression "don spirituel" (don - Χάρισμα, charisma; spirituel - πνευματικός, pneumatikos) est utilisée ici par Paul dans son sens ordinaire, c'est à dire, un don de grâce (un cadeau) de nature spirituelle. Cela pourrait référer à une parole d'encouragement ou un enseignement ou encore une simple exhortation adressée aux croyants sous l'inspiration du Saint-Esprit. Il ne s'agit pas ici du sens technique qu'on retrouve dans 1Co_12:4-11 où il s'agit d'une capacité spéciale, supernatuelle attribuée par le Saint-Esprit au croyant pour l'édification des Saints dans l'église. Les dons spirituels (au sens technique) ne peuvent être transmis par une volonté d'homme, mais le Saint-Esprit Lui-même les distribue souverainement pour le bien des croyants.(1Co_12:11). Pour conclure, Paul ne pouvait pas se substituer au Saint-Esprit, il utilise ici l'expression "don spirituel" dans un sens ordinaire.

Romains 1:10

 demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous.

Ce verset est le premier qui nous indique que l’Apôtre n’avait pas encore eu l’occasion de visiter Rome depuis le jour de sa conversion sur la route de Damas. Cela est confirmé par Rom_1:13 et Rom_15:22-24 . Le désir de voir Rome habitait son cœur mais, sachant que l’Evangile avait déjà atteint la capitale de l’Empire, il avait souvent été empêché d’y aller parce qu’il estimait plus important d’annoncer Christ où Il n’avait point été nommé.
On lit dans Act_19:21 que c’est lorsqu’il était à Ephèse, durant son troisième voyage missionnaire, que Paul forma le projet de voir Rome après avoir revu successivement la Macédoine, l’Achaïe et Jérusalem. Act_20:1-2 nous confirme que Paul put parcourir la Macédoine en y exhortant les disciples et séjourna en Achaïe (Grèce) pendant trois mois. C’est probablement durant ce court séjour en Grèce, où il y avait les assemblées de Corinthe et du port voisin de Cenchrées, que Paul rédigea cette épître aux Romains alors qu’il se préparait à rentrer à Jérusalem. Rom_15:25-26 semble confirmer cette thèse. (« Maintenant je vais à Jérusalem pour le service des saints. Car la Macédoine et l’Achaïe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres … de Jérusalem »).
Une leçon d’importance est à tirer de ce verset : Conformément à l’enseignement de l’Apôtre Jacques, Paul était conscient que c’est par la volonté de Dieu seulement qu’il pouvait se rendre à Rome. « A vous maintenant, qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, …Vous devriez dire, au contraire : si Dieu le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela » (Jas_4:13-15). Le serviteur de Dieu doit donc remettre ses projets devant le Seigneur pour leur accomplissement. Même la sagesse ancienne dit : « Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Eternel qui dirige ses pas. » (Pro_16:9) C’est en cultivant un esprit d’humble dépendance vis-à-vis de notre Dieu que nous pouvons avancer avec l’assurance de Sa bénédiction. Veuillez noter ce que dit plus tard Paul en Rom_15:29 (« Je sais qu’en allant vers vous, c’est avec une pleine bénédiction de Christ que j’irai »)
Son amour pour les disciples de Rome le poussait à demander continuellement dans ses prières d’avoir enfin le bonheur d’aller vers eux. Ce petit mot « enfin » laisse entendre que Paul ne se lassait pas de supplier Dieu pour qu’il puisse voir ses frères et sœurs de Rome. On ne peut s’empêcher de noter ici d’une part l’affection de Paul pour les chrétiens de Rome (qu’il n’avait jamais vus) et d’autre part sa persévérance dans la prière.

Lettre Ouverte aux chrétiens: Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut?

Hébreux 2:1-3 « C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne...